C’EST une première dans les annales de l’industrie automobile made in Morocco! 43.000 voitures produites localement ont été exportées vers le reste du monde. Une bonne nouvelle de reprise de la machine industrielle dans une conjoncture plutôt morose économiquement. Et surtout une manne importante en termes de rentrées de devises. Des retombées sont également ressenties du côté des équipementiers qui tournent à plein régime pour le compte de la marque.
En huit mois seulement, le groupe Renault-Dacia au Maroc a produit depuis ses deux usines, celles de Somaca à Casablanca et de Tanger, 65.400 véhicules. Plus de 66% de cette production a été orientée à l’export.
Inaugurée en grande pompe en février dernier, l’usine de Tanger a déjà mis sur le marché 24.400 véhicules. A fin août, le site de production de Mellousa a exporté 23.367 véhicules. Pourtant, le premier bateau de Lodgy n’a été affrété vers l’Europe qu’au milieu du mois de mars. Ainsi, les statistiques ne correspondent qu’à 5 mois et demi d’exportations. L’unité a réussi le pari d’associer son début de production au lancement de nouveaux modèles. C’est la première fois que le lancement d’un nouveau modèle du constructeur français se fait à partir d’une nouvelle usine.
En huit mois seulement, le groupe Renault-Dacia au Maroc a produit depuis ses deux usines, celles de Somaca à Casablanca et de Tanger, 65.400 véhicules. Plus de 66% de cette production a été orientée à l’export.
Inaugurée en grande pompe en février dernier, l’usine de Tanger a déjà mis sur le marché 24.400 véhicules. A fin août, le site de production de Mellousa a exporté 23.367 véhicules. Pourtant, le premier bateau de Lodgy n’a été affrété vers l’Europe qu’au milieu du mois de mars. Ainsi, les statistiques ne correspondent qu’à 5 mois et demi d’exportations. L’unité a réussi le pari d’associer son début de production au lancement de nouveaux modèles. C’est la première fois que le lancement d’un nouveau modèle du constructeur français se fait à partir d’une nouvelle usine.
Une capacité de 60.000 véhicules à Tanger
Le monospace Lodgy de Dacia rencontre un véritable succès à l’export après son lancement le 30 avril dernier. Commercialisé en France à partir de 9.990 euros, le Lodgy arrive à surmonter la crise que connaît le marché automobile dans l’Hexagone. L’usine du groupe Renault-Nissan a même ouvert de nouveaux marchés pour l’industrie automobile marocaine. Dorénavant, Dacia exporte des Lodgy made in Morocco vers l’Allemagne, un pays à vocation historique dans l’automobile, et même la Roumanie (pays d’origine de la marque Dacia). L’Allemagne est le deuxième marché à l’export pour Lodgy. De sources sûres, l’usine de Tanger devrait s’acheminer vers des volumes export encore plus conséquents d’ici la fin de l’année. La capacité de production varie entre 60.000 et 70.000 véhicules dont 80% dédiés à l’export. Plus tard, l’usine montera en cadence pour atteindre des volumes de 170.000 voitures avec 80 à 90% tournés à l’export. A terme, le constructeur table sur une capacité de production de 350.000, voire 400.000 véhicules par an.
Les dernières statistiques des exportations du groupe au Maroc sont plutôt rassurantes. Aucun effet de cannibalisme n’est dénoté entre les deux usines de Renault et cela malgré que le site de Tanger dépasse légèrement (3.300 véhicules) les exportations de l’unité casablancaise. Somaca a réalisé un volume à l’export de près de 20.000 véhicules (à fin août) et ce en dépit de la baisse de la demande dans certains marchés comme l’Egypte ou en Europe. Après être passé par une petite période de flottement en juillet, l’usine a retrouvé sa vitesse de croisière. Pour rappel, en juillet dernier l’unité avait fermé ses portes durant 6 jours (voir L’Economiste du 5 juillet) pour faire face à une détente sur la demande étrangère. Le management avait attribué cette situation au recul des exportations lié à la baisse de la demande commerciale enregistrée en Europe, mais aussi à la conjoncture économique et politique en Egypte.
Pourtant, à fin août dernier, l’Hexagone continue à être le premier marché à l’export de Somaca avec plus de 8.500 véhicules exportés (principalement des Sandero et des Sandero Stepway). 4.000 véhicules produits au Maroc ont été immatriculés en Egypte. Ce marché est davantage orienté vers les véhicules relevant des gammes Logan et Sandero.
L’Espagne n’est pas en reste avec plus de 3.000 véhicules exportés. Durant la même période, plus de 1.600 véhicules ont été exportés vers l’Italie avec une préférence pour le Sandero, particulièrement la version Stepway. Autre nouveauté : plus de 1.300 véhicules ont été acheminés vers la Turquie qui est plutôt orientée vers le Kangoo.
Fort d’une plateforme logistique aux standars internationaux l’usine de Renault-Nissan Tanger a diversifié les débouchés. France, Allemagne, Italie, Roumanie, Belgique… c’est dire que l’industrie automobile locale est en train de passer un nouveau cap. Renault a opté pour une liaison ferroviaire fonctionnant 24h/24 entre l’usine et le port Tanger
Med. Une vingtaine de wagons achemine les véhicules sortis des chaînes de montage vers le port pour être par la suite embarqués et transportés vers les pays de destination. 3 voyages sont effectués par jour (6 par semaine) pour l’équivalent de 4.320 véhicules par semaine (Voir L’Economiste du 23 avril 2012).
Grâce à ce dispositif logistique, l’usine flambant neuf a pu acheminer 10.787 unités vers le marché français. Il s’agit essentiellement de véhicules de marque Lodgy. Ce volume place la France comme premier marché à l’export pour la marque. Il est suivi de l’Allemagne avec 3.815 unités, la Belgique avec 1.671 unités, l’Italie avec 1.733 véhicules, l’Espagne avec 1.551 véhicules ou encore la Roumanie avec 1.226 véhicules. Cette nouvelle cartographie des exportations depuis le Maroc rentre dans le cadre d’une stratégie qui vise à baisser la pression sur le site de Pitesti en Roumanie. Ce dernier se spécialise progressivement dans la production du 4x4 Duster.
En plus de l’export, Renault-Dacia oriente une grande partie de sa production vers le marché local. Depuis plusieurs années, le groupe français arrive largement en tête des ventes automobiles principalement grâce à sa production locale. En renforçant sa présence industrielle au Maroc, Renault a réussi un double pari: augmenter ses volumes à l’international et renforcer son leadership sur le Maroc. A fin août, Renault et Dacia ont écoulé 30.847 véhicules sur le marché marocain, dont 64,3% CBU (montés localement).
Les dernières statistiques des exportations du groupe au Maroc sont plutôt rassurantes. Aucun effet de cannibalisme n’est dénoté entre les deux usines de Renault et cela malgré que le site de Tanger dépasse légèrement (3.300 véhicules) les exportations de l’unité casablancaise. Somaca a réalisé un volume à l’export de près de 20.000 véhicules (à fin août) et ce en dépit de la baisse de la demande dans certains marchés comme l’Egypte ou en Europe. Après être passé par une petite période de flottement en juillet, l’usine a retrouvé sa vitesse de croisière. Pour rappel, en juillet dernier l’unité avait fermé ses portes durant 6 jours (voir L’Economiste du 5 juillet) pour faire face à une détente sur la demande étrangère. Le management avait attribué cette situation au recul des exportations lié à la baisse de la demande commerciale enregistrée en Europe, mais aussi à la conjoncture économique et politique en Egypte.
Pourtant, à fin août dernier, l’Hexagone continue à être le premier marché à l’export de Somaca avec plus de 8.500 véhicules exportés (principalement des Sandero et des Sandero Stepway). 4.000 véhicules produits au Maroc ont été immatriculés en Egypte. Ce marché est davantage orienté vers les véhicules relevant des gammes Logan et Sandero.
Fort d’une plateforme logistique aux standars internationaux l’usine de Renault-Nissan Tanger a diversifié les débouchés. France, Allemagne, Italie, Roumanie, Belgique… c’est dire que l’industrie automobile locale est en train de passer un nouveau cap. Renault a opté pour une liaison ferroviaire fonctionnant 24h/24 entre l’usine et le port Tanger
Med. Une vingtaine de wagons achemine les véhicules sortis des chaînes de montage vers le port pour être par la suite embarqués et transportés vers les pays de destination. 3 voyages sont effectués par jour (6 par semaine) pour l’équivalent de 4.320 véhicules par semaine (Voir L’Economiste du 23 avril 2012).
Grâce à ce dispositif logistique, l’usine flambant neuf a pu acheminer 10.787 unités vers le marché français. Il s’agit essentiellement de véhicules de marque Lodgy. Ce volume place la France comme premier marché à l’export pour la marque. Il est suivi de l’Allemagne avec 3.815 unités, la Belgique avec 1.671 unités, l’Italie avec 1.733 véhicules, l’Espagne avec 1.551 véhicules ou encore la Roumanie avec 1.226 véhicules. Cette nouvelle cartographie des exportations depuis le Maroc rentre dans le cadre d’une stratégie qui vise à baisser la pression sur le site de Pitesti en Roumanie. Ce dernier se spécialise progressivement dans la production du 4x4 Duster.
En plus de l’export, Renault-Dacia oriente une grande partie de sa production vers le marché local. Depuis plusieurs années, le groupe français arrive largement en tête des ventes automobiles principalement grâce à sa production locale. En renforçant sa présence industrielle au Maroc, Renault a réussi un double pari: augmenter ses volumes à l’international et renforcer son leadership sur le Maroc. A fin août, Renault et Dacia ont écoulé 30.847 véhicules sur le marché marocain, dont 64,3% CBU (montés localement).
par:Ilham BOUMNADE
0 comments:
Enregistrer un commentaire