TER trop larges : Guillaume Pepy refuse de commenter l'appel à sa démission

«Ni Jacques Rapoport ni moi ne sommes des personnalités politiques». Cible des critiques, le président de la SNCF Guillaume Pepy a réfusé lors d'une conférence de presse mercredi de commenter les «déclarations politiques» appelant à sa démission, après l'affaire des TER trop larges. Un peu plus tôt dans la journée, la rapporteure générale du Budget à l'Assemblée, Valérie Rabault (PS), n'avait pourtant pas mâché ses mots. «Je pense qu'il doit démissionner. 50 millions d'euros, c'est beaucoup d'argent et on est la risée de la presse internationale». «A la SNCF, il faut revenir à une culture d'ingénieur plus poussée comme l'avaient d'anciens dirigeants», avait-elle ajouté.
Lors de cette conférence de presse commune avec le président de Réseau ferré de France (RFF) Jacques Rapoport, Guillaume Pepy a martelé que les travaux nécessaires à l'arrivée des nouveaux trains régionaux n'auraient «aucune conséquence financière ni sur les usagers ni sur les régions». «Nous ne sollicitons aucun financement supplémentaire», a renchéri Jacques Rapoport, précisant que les 50 millions d'euros sont financés dans le cadre des 4 milliards d'euros annuels de budget d'investissement.
Guillaume Pépy a toutefois tenu à préciser: il n'y a «aucun sujet de sécurité» et «les tests à ce jour ne démontrent pas de difficulté particulière sur le croisement des trains et les passages en tunnels».
«Nous avons constaté un peu tardivement que nous avions des quais à reprendre», en 2011 pour des commandes effectuées en 2009 et une mise en service entre 2014 et 2016, a certes admis Jacques Rapoport, arguant également de la nécessité d'un réseau aux normes d'accessibilité. «Chaque fois que nous mettons en place du matériel (...), il est tout à fait logique qu'il y ait une adaptation de l'infrastructure», a-t-il souligné, précisant que les trains sont plus larges car de plus grande capacité, afin de répondre à la hausse de fréquentation des TER: «le matériel Régiolis a une capacité de 15% supérieure au matériel précédent. Si on veut la même capacité (avec des trains de même largeur), il faut acheter 15% de trains en plus, soit 50 trains (ce qui représente) 400 millions d'euros». «C'est notre métier, faire rouler du matériel roulant du 21ème siècle sur des infrastructures du 19ème siècle», a-t-il commenté.
Un rapport d'enquête interne doit être remis par les deux compagnies lundi au secrétaire d'Etat aux transports. Il doit permettre, selon Guillaume Pepy de «comprendre pourquoi l'info n'a pas été partagée, pourquoi l'information a été tardive, et quelles sont les conséquences à en tirer». Selon les deux présidents, la raison réside dans le fonctionnement actuel du système ferroviaire et la séparation entre SNCF (qui gère le matériel et les gares et fait rouler les trains) et RFF (qui gère l'infrastructure ferroviaire et les quais). Un système qui devrait changer avec la réforme ferroviaire, en première lecture à l'Assemblée Nationale mi-juin. Le projet de loi prévoit en effet le rapprochement des deux entreprises, ce que défendent les deux dirigeants.
(Avec AFP)

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Air France-KLM lancera un nouveau plan de transformation en 2015

Alexandre de Juniac, PDG de la compagnie, a annoncé mardi lors de l'assemblée générale qu'un nouveau plan sera dévoilé l'été prochain.

Après Transform 2015, Transform 2018 est déjà programmé. Alors que le plan de restructuration d'Air France-KLM - qui conduira à la fin de l'année à la suppression de 8000 postes en trois ans - arrive à échéance, Alexandre de Juniac, son PDG, a annoncé mardi lors de l'assemblée générale qu'un nouveau plan sera dévoilé l'été prochain. «Il sera négocié et discuté et mis en œuvre en 2015, a expliqué le dirigeant devant les actionnaires. Améliorer la compétitivité est indispensable. Il faut continuer les efforts.»

Le dirigeant a dit qu'il s'agirait de passer avec les salariés un véritable «contrat de compétitivité» qui assurerait la croissance de la compagnie et permettrait de les récompenser en leur donnant des perspectives de carrière, en améliorant leurs conditions de travail, en recrutant et en distribuant des bénéfices aux actionnaires. Il n'a toutefois pas dévoilé les détails de ce «contrat».

Votée à 94 % des voix, l'attribution d'actions gratuites aux salariés permettra de les associer à la réussite du futur plan. Mais il est vraisemblable que de nouvelles coupes dans les effectifs seront programmées là où les pertes restent lourdes, c'est-à-dire dans l'activité moyen-courrier et dans le fret.

Le PDG du groupe a déclaré que «différentes options étaient à l'étude» concernant les dix appareils tout cargo du groupe (cession, restructuration, partenariat). La branche cargo emploie 5 500 personnes, réalise 2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires mais a dégagé une perte d'exploitation de 202 millions d'euros en 2013.

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Air France-KLM lancera un nouveau plan de transformation en 2015

Alexandre de Juniac, PDG de la compagnie, a annoncé mardi lors de l'assemblée générale qu'un nouveau plan sera dévoilé l'été prochain.

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