La Bourse de New York évoluait en légère baisse vendredi, le recul inattendu des ventes au détail aux Etats-Unis et des résultats trimestriels contrastés dans le secteur bancaire pesant sur son moral: le Dow Jones abandonnait 0,08% et le Nasdaq 0,15%.
La Bourse de New York évoluait en légère baisse vendredi, le recul inattendu des ventes au détail aux Etats-Unis et des résultats trimestriels contrastés dans le secteur bancaire pesant sur son moral: le Dow Jones abandonnait 0,08% et le Nasdaq 0,15%.
Aidés par un bon chiffre hebdomadaire sur l'emploi américain, les indices Dow Jones et S&P 500 avaient battu de nouveaux records historiques la veille, s'appréciant respectivement de 0,42%, à 14.865,14 points, un troisième sommet d'affilée depuis mardi, et de 0,36%, à 1.593,37 points, un deuxième record consécutif.
Vers 13H45 GMT, l'indice Dow Jones Industrial Average reculait de 11,77 points à 14.853,37 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 5,02 points à 3.295,14 points, après avoir atteint la veille un nouveau sommet depuis le 7 novembre 2000.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 cédait 0,20% (-3,25 points) à 1.590,12 points.
Une série de nouvelles peu réjouissantes vendredi incitait le marché à marquer une pause.
"Des résultats en demi-teinte (des banques) JPMorgan Chase et Wells Fargo et les chiffres plus mauvais qu'attendu des ventes au détail et des prix à la production" aux Etats-Unis altèrent la bonne humeur des courtiers, ont affirmé les experts de Charles Schwab.
Les deux grandes institutions bancaires américaines ont publié chacune un chiffre d'affaires décevant, en dépit d'un bénéfice net record au premier trimestre, notamment à cause de performances décevantes dans l'hypothécaire.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont, elles, enregistré leur plus fort recul en neuf mois en mars, sans pour autant effacer totalement les effets de leur forte progression de février, selon des chiffres du département américain du Commerce. La prévision médiane des analystes les donnait stables.
Ces chiffres sont regardés de très près par les investisseurs, la consommation des ménages constituant l'un des moteurs essentiels de la croissance américaine.
"Les consommateurs se retiennent dans un environnement plus incertain du côté de l'emploi, alors (...) qu'ils doivent affronter le choc de nouveaux impôts" depuis le début de l'année, a commenté l'économiste Jennifer Lee, de BMO Capital Markets.
Côté inflation, les prix à la production ont reculé plus que prévu en mars après deux mois de hausse.
Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 1,755% contre 1,791% jeudi soir et celui à 30 ans à 2,959% contre 2,998%.
lavieeco.com
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