Parité hommes/femmes:Grands écarts économiques et politiques

-L’Europe excellente élève, et la région MENA dernière de la classe
-Réduction des écarts de 96% pour l’éducation et    93% pour la santé
    
 réduction des inégalités entre les sexes est fortement liée à la compétitivité économique. Six des 10 premiers pays les mieux classés dans l’indice mondial de compétitivité figurent dans le haut du classement 2012 du Global gender gap report (rapport mondial sur les écarts entre les hommes et les femmes), publié par le Forum économique mondial. Pourtant, une comparaison au niveau mondial souligne que les inégalités économiques entre les deux sexes demeurent importantes, avec un avantage aux hommes bien évidemment. Même l’évolution de la réduction de cet écart reste lente, avec seulement 9 pays qui ont progressé de plus de 10% au cours des sept dernières années. Selon ce rapport, la parité passe par quatre grands axes, à savoir la participation économique et les opportunités, l’éducation, l’autonomisation politique, ainsi que la santé et la survie. De grands efforts de réductions de ces écarts ont mené à des améliorations notables dans certaines catégories. Cette réduction à atteint les 96% en matière de santé, et 93% en termes d’éducation, à l’échelle mondiale. C’est la région Moyen Orient Afrique du Nord (MENA) qui réalise les scores les plus médiocres, toutes catégories confondues. La meilleure note de la zone est attribuée aux Emirats Arabes Unis, qui n’arrivent pourtant qu’à la 107ème place. Les classements en Afrique subsaharienne, eux, sont beaucoup plus disparates. Ainsi, le Lesotho et l’Afrique du Sud arrivent respectivement au 14ème et 16ème rang mondial, tandis que la Côte d’Ivoire et le Tchad occupent les 130ème et 133ème places. Le tableau asiatique est tout aussi dithyrambique. Si les Philippines figurent dans le top ten mondial, le Japon et la Corée du Sud tiennent le bas du classement des pays de l’OCDE, en se plaçant aux 101ème et 108ème positions. Le mauvais score de la Chine, avant dernière dans le classement mondial, est lié en grande partie à la sur-masculinité des naissances.
C’est l’Europe qui domine le classement, avec le leadership de l’Islande. Les atouts de celle-ci sont en grande partie liés à l’éducation et au taux de participation des femmes dans la vie politique. Les pires scores européens sont réalisés par l’Italie (80), la Grèce (82) et la Turquie (124). Les Etats-Unis, eux, ont effectué un grand bond en arrière. La faible représentativité des femmes sur la scène politique leur a fait perdre 5 places, les «reléguant» à la 22ème place.

 Rime AIT EL HAJ l'ecnomiste.com
 
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